03
mai

Les Humains de Varisia  

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Trois différentes sociétés humaines se côtoient en Varisie : les colons expansionnistes de Chéliax, les tribus sauvages des barbares Shoantis et les énigmatiques Varisiens.

Les Chéliaxiens :

Les villes de Chéliax se trouvent au-delà des Montagnes Mindspin (à l’est) et loin au sud. Chéliax était autrefois un empire à la suprématie incontestée supporté par le dieu Aroden, mais la mort de ce dernier permit à une aristocratie décadente et diabolique ayant passé de nombreux pactes avec les habitants des Enfers de prendre le pouvoir. Bien qu’aujourd’hui incontestablement dépravée et diminuée par la perte de son dieu, la société de Cheliax reste un centre culturel, artistique et magique qui domine la plus grande partie du continent du sud.
Alors que l’empire expansionniste de Chéliax louchait sur les richesses de Varisie, son déclin permit à ses colonies de se libérer et de se forger leur propre destin. Aujourd’hui, les plus puissantes des cités-états de Chéliax, Magnimar aux Mille Monuments et Korvosa l’Impériale, se disputent le contrôle des territoires de Varisie. Dans ces cités et dans les nombreux villages proches, la majorité des habitants peuvent retracer leur lignée jusqu’à des ancêtres Chéliaxiens aux traits marqués. Les Chéliaxiens possèdent des cheveux et des yeux sombres qui contrastent fortement avec leur peau pâle et un goût souvent prononcé pour l’art raffiné et le haut-art. Comme l’empire de Chéliax contrôlait des territoires très éloignés où de multiples ethnies se côtoyaient, on trouve aujourd’hui des Chéliaxiens d’héritages très variés. Ces immigrants sont en fait tellement nombreux et variés que les natifs de Varisie appellent Chéliaxiens tous ceux qui n’ont pas de sang Varisien ou Shoanti.

Les Shoantis
:

Au-delà des terres du nord-est de la Varisie se trouvent les territoires des sept tribus ardentes des Shoantis. Ces natifs forment un peuple turbulent, suivant des traditions vieilles de centaines d’années. Ils mènent une vie difficile, chassant les prédateurs et arrachant à des terres infertiles de quoi survivre. La plupart des tribus nomades suivent des troupeaux ou se déplacent vers de nouveaux points d’eau selon les saisons, mais ils restent généralement à l’intérieur de la même région et reviennent aux mêmes terres année après année.
Les Shoantis contrôlaient autrefois toute la Varisie, la partageant seulement avec les Varisiens, qu’ils considéraient plutôt froidement comme de lointains cousins. L’arrivée d’explorateurs et de colons de Chéliax changea cela cependant, et sonna le début d’une époque faite de guerres sanglantes. Peu de personnes savent combien de tribus Shoantis disparurent lors de ces batailles sans fin, et même aujourd’hui les noms de ces tribus mortes ne sont pas prononcés à haute voix. Quoi qu’il en soit, les barbares furent finalement forcés d’abandonner la partie sud de leur territoire aux envahisseurs. Bien qu’autrefois toute la Varisie était aux mains des tribus Shoantis, aujourd’hui, leurs terres sont limitées par le Plateau Storval (au nord-est), les Cinderlands (à l’est), les Collines Curchain (au nord) et les Hautes-Terres de Velashu (au nord-ouest). La perte des territoires du sud reste comme une blessure qui n’a pas guéri, partagée entre toutes les tribus, et il n’est pas rare que certains jeunes Shoantis lèvent leur voix pour prononcer des vœux sanglants à l’encontre de tous ceux qui possèdent du sang Chélaxien. Des sept tribus Shoanti restantes, c’est celle des Shriikirri-Quah (un peuple qui tient les animaux en haut respect et prétend apprendre beaucoup d’eux) qui a le plus de contact avec les autres peuples. Les autres tribus sont les, les Shadde-Quah, les Shundar-Quah, les Sklar-Quah, les Skoan-Quah, et les Tamiir-Quah, qui sont généralement plus guerriers et distants.
Les Shoantis sont généralement robustes et bien musclés. Avec une peau typiquement de couleur rougeâtre, la plupart des hommes dépassent 1m80 et les femmes sont seulement un peu plus petites. Les cheveux sont considérés comme une distraction et parfois comme un obstacle (tout spécialement dans les arts complexes du combat à mains nues que de nombreuses tribus cultivent); hommes et femmes (à part les mystiques et les anciens) rasent donc souvent leurs têtes. De nombreux Shoantis portent des tatouages visibles (généralement des formes et des traditionnelles), qui sont étendus et améliorés alors que le porteur progresse dans la vie.

LES SEPT TRIBUS DES SHOANTIS Sept tribus de Shoantis parcourent les territoires les plus hostiles de la Varisie.

Lyrune-Quah.
Le Clan de la Lune occupent les plaines à l’est des Montagnes Wyvernes. Résolus et plutôt froids, ses membres ont longtemps combattu les géants des Monts Kodar.
Shadde-Quah.
Le Clan de la hache mène une vie de réclusion dans les vallées côtières des Montagnes Calphiak, attaquant les navires qui approchent trop le rivage. Ils protègent ainsi la côte de Varisie contre les incursions nautiques venant des terres des Rois Linnorn.
Shriikirri-Quah.
Le Clan de l’Aigle voyage sur de longues distances, allant des Gnashers jusqu’au Churlwood. Ses membres nourrissent un profond respect pour les animaux et prétendent apprendre beaucoup d’eux.
Shundar-Quah.
Remplissant le rôle de diplomates, le Clan de l’Aiguille Rocheuse occupe le nord du Plateau Storval tout en cherchant constamment à unir les tribus en un seul peuple. Les membres de ce clan prétendent être le coeur du peuple Shoanti et connaître les secrets de son passé.
Sklar-Quah.
Peuplant les Cinderlands, le Clan guerrier du Soleil a beaucoup souffert sous les attaques des orques et des envahisseurs Chéliaxiens. Cherchant sans cesse à se venger, ils n’autorisent aucun intru sur leurs terres.
Skoan-Quah.
Le petit et mystérieux Clan du Crâne voyage à travers les Cinderlands et le nord du plateau, conservant des archives au sujet des tribus maintenant disparues et honorant les morts.
Tamiir-Quah.
Le Clan du Vent, à l’écart des autres, hante les Montagnes de Pierre. Méfiant et prompt à s’offenser, ses guerriers considèrent comme leurs toutes les terres visibles depuis leurs montagnes.

Les Varisiens :

Avides d’indépendance et passionnés, les Varisiens ont donné leur nom à leurs terres natales, la Varisie. Ces nomades regroupés en clans peuvent être rencontrés partout à travers le monde, mais ils ne sont nulle part aussi nombreux que sur les terres de leurs ancêtres.
Plutôt insulaires, adhérant à l’ancien mode de vie des nomades, les familles étendues de Varisiens forment des communautés nomades, voyageant là où le destin les attire. S’approprier un territoire ne fait pas partie du mode de vie des Varisiens; ils ne voient donc pas leur vie de nomades comme difficile. Bien que la nature réponde à tous leurs besoins, ces nomades visitent souvent les cités et les villes des peuples sédentaires pour troquer des objets d’arts et d’autres objets exotiques trouvés pendant leurs pérégrinations, pour gagner un peu d’argent en amusant ou en réalisant d’autres travaux, et parfois pour voler ou arnaquer les imprudents. Les Varisiens sont également connus pour leur mysticisme unique. Certains croient que leurs danses traditionnelles leur procurent des visions du futur et que les anciens peuvent entendre les voix de ceux qui sont morts depuis longtemps.
Le Varisien typique possède une peau olive-foncé et des cheveux pouvant aller du noir à l’auburn, généralement portés longs tant par les hommes que par les femmes. Beaucoup d’entre eux portent des motifs et symboles complexes tatoués, différents de ceux des Shoantis. En tant que voyageurs et amuseurs publics, les Varisiens portent souvent des habits extrêmes, allant de tenues confortables pour le voyage jusqu’à des costumes très peu pratiques supposés accompagner la danse, les tatouages exotiques ou les formes de leurs corps.

TRADITIONS VARISIENNES
Les nomades natifs de Varisie sont réputés pour être un peuple de passions, emprunt d’anciens talents, dont un don infaillible de voyance et une mystérieuse relation avec les choses invisibles. Ceux qui passent un peu de temps au sein des Varisiens sont certains d’assister, et peut-être de participer, à une variété de traditions mystiques.

La danse.
Pour les Varisiens, danser est une forme de communication et chaque danse possède une signification. Deux danses sons tout particulièrement importantes pour les nomades. Dans la célèbre Trastaturi (ou « danse des amis »), les jeunes Varisiens accueillent énergiquement les visiteurs et leur offrent l’hospitalité du clan. A l’inverse, la moins connue Vimaturi n’est jamais exécutée devant les non-Varisiens. Dans cette secrète « danse des défunts », les anciens du clan dansent avec leurs ancêtres, en appelant les morts pour qu’ils guident et protègent leurs familles. Selon la tradition, tout étranger qui s’immiscerait dans la Vimaturi sera hanté pour toujours par les esprits des anciens Varisiens, et ne connaîtra jamais plus la paix.

La voyance.
Malgré l’imprécision des prévisions magiques dans l’Age des Augures Perdues, les Varisiens pratiquent toujours la voyance selon des traditions ancestrales. Les voyants Varisiens utilisent généralement pour leurs prédictions l’astrologie, la cristallomancie, la cartomancie (ils emploient des cartes mystiques complexes connues) ou encore la lecture du visage. Bien que beaucoup pensent que ces divinations ne sont rien de plus que mises en scène et fantaisies, les Varisiens les plus âgés - tout spécialement les femmes - sont respectées et craintes pour leur étrange compréhension des fortunes et du destin.

Les tatouages.
Les Varisiens possèdent une connexion naturelle avec la magie, ce qui explique qu’on trouve de nombreux sorciers au sein de cette ethnie. Ces lanceurs de sorts nomades cherchent souvent à renforcer leur magie par des symboles externes en appelant à la puissance des arcanes, et recouvrent leur corps de tatouages complexes. On retrouve sept sortes de tatouages, chacun d’entre eux relié à une école de magie spécifique.

This entry was posted on dimanche 3 mai 2009 at dimanche, mai 03, 2009 and is filed under . You can follow any responses to this entry through the comments feed .

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