Résumé du Tome 4 (2/4) - La Forteresse des géants de pierre  

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Les Joueurs :

DAGMAR, le guerrier nain
TANKRED, l'invocateur de Korvosa
VORALIUS, le prêtre de Sarenrae
ETHANIAEL, le ranger elfe
ZORAN, le roublard varisien




"Je me nomme Iktor, nain du clan Walgrim et protecteur de la porte sous la Montagne. Je n'avais plus longtemps à vivre lorsque Dagmar, un frère que je pensais disparu, m'a sauvé moi et mes hommes, du sombre sort qui nous était réservé par ces chiens de géants et de leurs esclaves puants que sont les ogres. Aujourd'hui encore, je prie Torag chaque jour pour m'avoir permit de laver mon honneur.
Le récit que je vais évoquer est en grande partie tiré de ce que Dagmar et ses amis m'ont raconté, jusqu'à notre sauvetage des geôles crasseuses de Jorgenpoing."

"Récit de Iktor Walgrim, Gardien de la Porte sous la Montagne des Pics de Fer"



A la poursuite de Teraktinus

Mon récit débute suite à l'attaque de Pointesable, la terre d'accueil de Dagmar pendant ses années d'errance, par les géants des pierres. Dagmar et ses alliés s'étaient rapidement mis en route vers la forteresse de Jorgenpoing, qui se trouve en plein cœur de la chaîne de montagne nommée les Pics de Fer. Ils étaient sur les traces des géants qui avaient survécu à l'attaque de Pointesable. Par je ne sais quel moyen, ils avaient découvert que le chef du groupe des pillards était un certain Teraktinus, et qu'il agissait sur les ordres de Mokmurian, le puissant thaumaturge qui régnait sur les géants de Varisie.

Leur course-poursuite leur fit traverser la moitié du territoire varisien, où ils purent se rendre compte des premiers signes de la future guerre qui allait se jouer très bientôt entre les petites races et les géants. Partout les compagnons aperçurent des caravanes marchandes détruites, des fermes isolées réduites en cendres avec pour seuls indices des traces de pas de taille tout bonnement géante.
En les écoutant, le voyage fut rapide et sans encombre, sauf arrivés aux Escaliers de Storval où il durent affronter la première résistance. Des géants, embusqués sur le terrain accidenté du Plateau de Storval, leur avaient tendu une embuscade, mais heureusement pour moi, les géants furent très vite tués, sauf un qui sans doute par couardise guida les héros vers Jorgenpoing.
Le géant qui les guida leur fit gagner des nombreuses journées d'errance à travers les montagnes, et bientôt Jorgenpoing se présenta à leurs yeux ébahis.


Il est important de noter que la forteresse en elle même est assez récente, et qu'elle fut construite autours d'un sombre monument thassilonien que l'on nomme en chuchotant, la Tour Noire, réputée comme étant maudite, ainsi que la vallée qui l'abrite. Au cours de leur exploration ils apprirent que la Tour Noire n'était pas la seule relique thassilonienne, en réalité la Tour n'était que la partie visible d'un vaste complexe souterrain datant de l'ère thassilonienne.


Une alliance surprenante


Lors de leur arrivée dans la vallée de la Tour Noire, Dagmar put apercevoir les feux de camps de l'armée qui se rassemblait ici. Les géants se comptaient par centaines, et il allait falloir qu'ils agissent prudemment s'ils ne voulaient pas les avoir tous sur le dos.
Leur première initiative fut d'annihiler rapidement les gardiens de la tour de garde qui se trouvait à l'entrée de la vallée. Bonne décision qui fut une parfaite réussite. Maintenant il fallait qu'ils fassent vite avant que les cadavres ne soient découvert au petit matin.

 

Mais les compagnons prirent la décision d'explorer les environs de la forteresse, et grâce à l'aide de la maudite créature draconique du mage, ils découvrirent ce qui ressemblait à l'antre d'un dragon, et plus précisément de celui qui avait attaqué Pointesable. Ils se préparèrent à fondre sur l'ennemi, mais une fois en face de lui dans son antre, la situation prit une toute autre tournure... Le dragon, amoindri par la bataille à Pointesable, semblait ruminer sa haine contre son maître Mokmurian. Ce dernier l'avait sévèrement puni de s'être fait ridiculiser par des humains. Et c'est ainsi, qu'après des pourparlers et d'interminables consensus, une alliance fut signée entre eux. Le dragon acceptait de leur prêter main forte en contrepartie d'une part du butin que les héros découvrirait à Jorgenpoing.



Encore maintenant, bien que l'aide du dragon est précieuse, j'ai bien du mal à adhérer à cette alliance contre nature. Mais comme le dit si bien Dagmar, "Autant combattre le Mal par le Mal, surtout si ces deux sources s'annihilent ensembles."


Expédition furtive 

Le soleil n'allait plus tarder à se lever et les compagnons avaient peu de temps avant que les cadavres qu'ils avaient laissé à la tour de garde ne fussent découvert. Ils profitèrent de l'aube naissante pour envahir Jorgenpoing, non pas en surface, mais dessous par un vaste réseau de tunnels naturels que le dragon leur avait indiqué.

 
Le chemin à travers ces boyaux ne fût pas de tout repos et Dagmar et ses amis affrontèrent moult créatures cauchemardesques. Mais cette entreprise fut judicieuse puisque les tunnels débouchèrent effectivement dans le complexe souterrain de Jorgenpoing. Mais l'entrée de ce complexe n'était pas sans défense, une insignifiante petite créature, un kobold, protégeait cette portion du complexe. Zoran, un humain qui n'inspire pas la confiance et pourtant "ami" avec Dagmar, voulut s'en occuper seul, telle fut son erreur ! La petite créature avait des ressources cachées et bientôt l'humain dut fuir le combat comme un couard (selon les dires de Ethaniael). Dagmar, aguerri contre ce genre de petites pestes, n'en fit qu'une bouchée.
Mais les compagnons ne s'arrêtèrent pas en si bon chemin, pour prévenir toute attaque de l'extérieur le prêtre Voralius scella les autres issues du complexe, évitant ainsi toute attaque de dos et de l'extérieur. Idée intéressante, mais qui ne permettrait aucune retraite.



Mon récit arrive au moment où Dagmar et ses alliés nous libérèrent de nos geôles. Nous étions depuis longtemps prisonniers des géants, et nous avions bien plus qu'un simple pied das la tombe. Leur arrivée fut un miracle pour nous. Nous les avons vu fondre sur nos geôliers telle la foudre s'abat sur un arbre. Et en l'espace de quelques secondes nous fûmes tirés de nos chaines. J'ai honte de dire ça, mais mes yeux laissèrent couler quelques larmes de joie et d'espoir en voyant Dagmar. Je le pensais mort depuis plus de dix ans, ça remontait à l'époque où notre clan avait été éliminé par les géants. Et aujourd'hui il était bien vivant, et accompagné par tout un groupe de farouches gaillards. Bien que diminués physiquement par notre esclavage, nous avons décidés, mes hommes et moi-même, de nous joindre à leur combat, et que si nous devions mourir en ces terres maudites, se serait en nous battant ! Mais la bande d'aventuriers avait bien des ressources, et Voralius le Saint, nous fit profiter de la douce chaleur de sa déesse qui fit disparaitre toutes nos blessures. Que Sarenrae et Torag soient bénis !


Une fois ragaillardis, nous nous mîmes en route à la suite de nos sauveurs, prêt à affronter mille périls. Notre chemin nous fit découvrir l'endroit où devait se cacher Mokmurian, un escalier imposant et vieux comme le monde s'enfonçait encore plus loin dans les tréfonds de Jorgenpoing. Accompagnés de nos libérateurs nous fîmes face à l'obscurité de l'escalier, et je pense qu'à ce moment tout le monde ressentit l'atmosphère maléfique qu'il s'en dégageait. Mais nous y fîmes face et nous enfonçâmes dans ce qui allait (peut être) devenir notre tombeau.

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